Le CNPA souligne que le redressement économique passe par le rétablissement de la compétitivité des entreprises. Celui-ci suppose un climat de confiance sans lequel les chefs d’entreprise ne peuvent pas s’engager.

Or la confiance viendra notamment de la cohérence des objectifs affichés, et de la fermeté de la politique suivie pour les atteindre. A cet égard, le CNPA salue l’annonce de la transformation du CICE en baisse de charges en 2017, qui était sa préconisation depuis des mois : cela sera de nature à rassurer l’ensemble des chefs d’entreprise quant à la pérennité du dispositif de baisse des charges.

Il espère que le « gel » des taxes et des impôts annoncé concernera aussi les entreprises dès 2015. Il convient donc de revenir, de manière urgente, sur les annonces faites dans le cadre des PLF et PLFSS pour supprimer certaines dispositions, et de s’assurer que les taxes locales ne connaîtront pas d'augmentation.

Concernant la pénibilité, le CNPA accueille l’idée d’une mission entre un chef d’entreprise de terrain et un parlementaire pour évaluer le dispositif imaginé mais il convient, a minima, de suspendre l’application du décret récemment publié en dépit du bon sens, afin de donner le temps à cette mission de travailler sereinement.

Le CNPA regrette par ailleurs qu’aucune annonce n’ait été faite sur les autres dispositions qui inquiètent les chefs d’entreprise car rajoutant de la complexité à la complexité, en contradiction avec la volonté de simplification affichée par le Gouvernement.

Enfin, le CNPA déplore qu'aucune perspective de réforme concrète n'ait été annoncée, que ce soit en matière de gestion publique ou d'environnement des entreprises, alors que la situation de l'économie et des finances publiques exige de lancer, sans tarder, un véritable changement.

Le CNPA apporte son soutien aux positions du MEDEF, de la CGPME et de l’UPA quant à l’organisation d’un mouvement de protestation le 1er décembre à Paris et Toulouse, et invite l’ensemble des entreprises des services de l’automobile à s’y joindre massivement. Il s’agit de demander, notamment, l’abrogation du compte personnel de prévention de la pénibilité, de l’obligation préalable d’information des salariés en cas de cession d’entreprise et l’abandon de la taxation sur les dividendes. Il est temps que le Gouvernement accélère et traduise dans les faits, les intentions affichées par le Président de la République.

 

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