La filière métier a mutualisé des données inédites qu’elle restitue sous la forme de supports didactiques*. Ces chiffres et analyses démontrent qu’avec une utilisation optimale d’eau, les systèmes de lavage en station, quels qu’ils soient, contribuent à la réduction de la consommation en eau. En même temps, leur dispositif d’assainissement des eaux de lavage protège les nappes phréatiques de la pollution présente sur les véhicules, évaluée à des milliers de tonnes d’hydrocarbures et de métaux lourds par an.

La campagne « Centre en activité, environnement préservé » accompagne l’action collective de la branche Métier. Elle vise une collaboration plus soutenue avec les pouvoirs publics et professionnels de l’eau dans l’élaboration des politiques efficaces de préservation durable de la ressource en eau.

Les centres de lavage professionnels : des acteurs essentiels à la préservation de la ressource en eau

1/En protégeant les nappes phréatiques de la pollution automobile

Les chiffres le confirment, le métier est un des principaux acteurs de la dépollution, alors que le nombre de lavages annuel est estimé à 232 millions (dont 134 millions en station), avec une fréquence moyenne de 6 fois par an.  Par ailleurs, le poids des voyageurs polluants sur les carrosseries du parc automobile français est évalué à 92 500 tonnes par an.

Par leur action, les centres de lavage contribuent à la protection des nappes phréatiques en captant les polluants déposés sur les carrosseries sales. Ce rôle de filtre est vital pour nos ressources d’eau potable et mérite la reconnaissance d’un métier qui concerne 24 500 actifs.

2/En maitrisant la consommation en eau

Depuis longtemps la filière justifie sa maîtrise de la consommation d’eau par l’utilisation de systèmes de lavage économiseur d’eau. Haute pression, portique, tunnel, quel qu’il soit, il consommera toujours 2 à 3 fois moins qu’un lavage à domicile.

Aujourd’hui, la profession va plus loin dans son argumentation en affirmant que la consommation est quasi nulle dans un centre de lavage car plus de 95% de l’eau utilisée est récupérée par un système d’assainissement et restituée. L’eau filtrée est dirigée vers les stations d’épuration et les boues polluées sont collectées par des organismes agréés.

Economiseur : 0,2% de la consommation totale d’eau douce

Les centres n’ont qu’une très faible influence sur la consommation d’eau. Quelques exemples sont donnés pour mettre en perspective la faible part du lavage professionnel par rapport à d’autres usages du quotidien ou au gaspillage sans compter les fuites dans les réseaux estimées à 20% en moyenne.

 

La filière déploie ses ambassadeurs de l’eau

Plusieurs enquêtes, en particulier celle du BIPE (données économiques, sociales et environnementales des Services Publics d’eau et d’assainissement en France) constatent que l’opinion publique est de plus en plus sensible aux questions environnementales, voire inquiète de la détérioration des ressources naturelles, en particulier de l’eau. La plupart des Français sont prêts à changer leurs habitudes pour réduire leur empreinte mais rares sont ceux qui ont conscience des 360 g de boues polluées qu’ils évacuent de leur voiture après un lavage…

Les professionnels du lavage prennent la parole et envoient leurs ambassadeurs de l’eau auprès des élus et administrations pour asseoir leur place de partenaires territoriaux responsables et faire reconnaître leurs valeurs ajoutées : la maîtrise de la consommation d’eau, la protection de l’environnement et la création de richesses économiques.

« Les professionnels du lavage sont des acteurs du développement durable et du développement économique des territoires par les emplois directs et indirects non délocalisables qu’ils génèrent, par leurs investissements et par l’attractivité commerciale des centres », Jean-Luc Cottet, Président de la Branche Métier Lavage du CNPA.

*Fiches thématiques Centres de lavage : lien

> À propos du CNPA

Le Conseil National des Professions de l’Automobile représente la 5ème branche économique de France avec 150 000 entreprises de proximité et 500 000 emplois non délocalisables. Le CNPA défend l’intérêt général des services de l’automobile en animant une dynamique de filière et en développant une approche prospective sur des thèmes communs à tous les métiers de la mobilité tels que l’activité économique, l’emploi, les nouvelles technologies, le développement durable ou encore l’économie circulaire.

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