Plan vélo : le CNPA s'engage pour la mobilité
En présence du Premier ministre, des ministres de la Transition écologique et solidaire et des Transports, le Vice-Président national du CNPA Pascal Brethomé et le Vice-président de la filière deux-roues et cycles Fabrice Cesbron ont participé au lancement du plan vélo le vendredi 14 septembre à Angers. Fondé sur les travaux des Assises nationales de la mobilité, le plan a pour objectif de multiplier par trois la part du vélo dans les trajets ; ce qui signifie de passer de 2,7 % actuellement, à 9 % en 2024.
Le challenge : dépasser le cadre du vélo-loisir pour un faire un outil de déplacement du quotidien. Financé par 50 millions d’euros par an, le plan requière le concours des collectivités locales et des acteurs privés.
Le CNPA, représentant de l’ensemble des usages de mobilité en France, a travaillé très en amont avec le gouvernement dans le cadre des assises de la mobilité, pour que ce plan soit un succès national. Les professionnels du cycle et de l’ensemble de la filière se félicitent donc de la volonté sincère du Gouvernement de développer l’usage du vélo ; acteur à part entière de la mobilité du 21ème siècle en matière de santé, de désengorgement des centres-urbains, de réduction de la pollution atmosphérique etc. Les annonces en faveur du développement d’infrastructures dédiées et sécurisées sont particulièrement soutenues par notre branche éducation routière et sont gages de l’appropriation des mesures par les cyclistes.
« Je voudrais saluer l’action du CNPA qui va nous accompagner notamment dans la lutte contre le vol […] avec la systématisation du marquage des vélos, nous avons besoin de mener ce travail avec la filière pour pouvoir développer [...] l’utilisation du vélo ». Elisabeth Borne, ministre des Transports.
Dans la continuité, le CNPA travaillera étroitement avec le ministère des Transports et sera particulièrement attentif aux évolutions apportées au plan, lors de l’examen de la loi d’orientation des mobilités, notamment concernant le marquage des vélos afin que ce dispositif ne représente pas une contrainte supplémentaire pour les professionnels du secteur.