Le CISR doit marcher sur ses deux jambes !
Alors que la mortalité routière repart à la hausse, le Premier ministre a annoncé le 10 août la tenue à la rentrée d'un comité interministériel de sécurité routière (CISR) afin de faire "un point sur la mise en oeuvre des mesures" lancées le 26 janvier dernier.
Le CNPA Education Routière se félicite de cette annonce qu’il juge importante et nécessaire, alors que la forte hausse de la mortalité routière du début de la période estivale a frappé les esprits (+19,2% en juillet par rapport à 2014).
Il souhaite rappeler que c’est à la source qu’il faut agir, en proposant une formation initiale de qualité et en améliorant la sensibilisation à la sécurité routière. Le CNPA s’associe d’ailleurs à la volonté du ministre de l’Intérieur sur la mise en place du CECUR, Continuum Educatif du Citoyen Usager de la Route. En effet, ce dispositif à visée pédagogique avait été retenu en avril dernier par le CNSR (Conseil National de la Sécurité Routière) afin de répondre aux exigences actuelles de sécurité routière.
Le CECUR a pour vocation d’instaurer une formation post-permis obligatoire, qui se composerait notamment de deux rendez-vous en école de conduite pour les jeunes conducteurs afin d’échanger sur la vitesse, l’alcool ou encore les drogues.
Le CNPA veut un CISR qui marche sur ses deux jambes car le contrôle sanction, même renforcé, ne suffira pas à enrayer l’insécurité routière, en particulier chez les jeunes conducteurs.
Le CNPA souhaite une vraie politique de sensibilisation, et cette politique est l’acceptation du CECUR lors du prochain CISR.