Le CNPA reste convaincu qu’une action en faveur d’une mobilité plus propre est primordiale. Fort de son expertise sur l’ensemble des métiers de l’automobile, il entend formuler des propositions justes et viables, au service d’un parc automobile plus performant, visant à accélérer l’amélioration de la qualité de l’air parisien déjà constatée.

Les mesures antisociales et antiéconomiques de la mairie de Paris.

Cependant, en bannissant les véhicules les moins récents et les plus polluants des rues de la capitale d’ici 2020, les citoyens franciliens, qui souvent n’ont d’autre choix que d’avoir une voiture, seront pénalisés : offres de transport en commun insuffisantes, familles nombreuses, personnes âgées ou à mobilité réduite, activité professionnelle nécessitant des déplacements…

Par ailleurs, c’est tout un maillage économique plus que jamais fragile, qui va être remis en question dans Paris : commerces indépendants n’ayant pas les moyens de redéfinir des modules de livraison dits « propres », petites stations-service, agents et garages de proximité.

Les propositions du CNPA

Face à ce constat, le CNPA entend rappeler diverses propositions formulées depuis plusieurs années au profit d’une mobilité plus écologique : notamment des mesures incitatives en faveur des véhicules plus propres, ainsi que pour l’entretien du parc existant.

Le CNPA, souligne l’absence de concertation et d’une étude d’impact global, à la fois social, économique et environnemental. Plutôt que des mesures répressives qui pénaliseront les citoyens (notamment les plus modestes), les TPE et les artisans parisiens, sans visibilité sur leur efficacité, le CNPA propose un travail commun basé sur une politique d’encouragement et d’incitations, afin de trouver des mesures alternatives.

 

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