Le CNPA se félicite que les sénateurs aient su entendre ses arguments en insérant dans le Grenelle 1 la nécessité de mettre en œuvre une « politique d’incitation à l’éco entretien en coordination avec les professionnels de l'automobile ».

Le CNPA milite depuis le début des travaux du Grenelle pour que les bonnes pratiques dans l’usage des véhicules soient encouragées. La mise en circulation des voitures propres ne suffit pas : encore faut-il maîtriser les émissions des véhicules anciens.

Gestionnaires du parc roulant, les professionnels de la distribution et des services savent combien le bon entretien, la réparation et les contrôles réguliers contribuent à réduire les émissions de CO2 d’un véhicule. Étendues aux 35 millions d’automobiles du parc roulant actuel, ces habitudes peuvent avoir un impact considérable.

Différentes pistes sont envisagées pour inciter à l’ « éco entretien ». Le CNPA a notamment suggéré l’application d’un taux de TVA à 5,5% sur les activités d’entretien et de réparation, une idée qui a été approuvée tout récemment au niveau européen par une section du CESE ; le lancement d’une campagne de communication est également envisagé, ainsi que l’amélioration du contrôle technique : trois solutions retenues par Bruno Sido, le rapporteur du texte au Sénat.

Les actions du CNPA en faveur de l’environnement témoignent d’un engagement de longue date : plan vert, mémento environnement et sécurité, défi de l’environnement, ONDA; … Les professions de la distribution et des services de l’automobile s’investissent au quotidien dans la maîtrise de leurs déchets et des pollutions que leurs activités peuvent entraîner.

C’est donc dans la droite ligne de cet engagement que le CNPA s’engage à jouer pleinement son rôle de partenaire pour mettre en œuvre avec l’État une politique efficace et ambitieuse dans ce domaine.

 

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