Le Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA) s’élève vigoureusement contre le « matraquage fiscal » imposé, pour la seconde année consécutive, à un grand nombre d’automobilistes français en 2006.

En effet, douze Conseils Régionaux ont procédé à une augmentation du tarif des cartes grises qui s’échelonne de + 1,8% à + 39%. Six Régions ont décidé de maintenir leur prix et deux ont voté une légère baisse.

Le CNPA déplore une nouvelle fois que le « produit automobile » serve continuellement de réservoir financier aux politiques publiques de l’Etat comme des collectivités locales.

L’automobile contribue déjà à hauteur de 70 milliards d’euros en taxes et redevances spécifiques au budget de l’Etat et des collectivités locales.

Cette décision est d’autant plus contestable que se sont toujours les administrés qui contribuent à payer la facture de la décentralisation et qu’une nouvelle étape est prévue le 1er juillet 2006 avec la mise en place de la taxe sur les véhicules émettant plus de 200 g de CO2.

Le CNPA affirme que la pression fiscale des automobilistes a des limites et qu’il est temps de mettre en place une gestion plus efficace des ressources.


Le CNPA représente les 92 000 entreprises et les 460 000 salariés de la distribution et des services de l’automobile, du cycle et du motocycle.


  

 

 
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