Depuis le 2 mai, la pression médiatique s'est encore accentuée sur les écoles de conduite avec les résultats catastrophiques de la nouvelle épreuve théorique générale.

 

Devant cette situation, il faut évidemment garder la tête froide. Il est simplement regrettable de constater, une fois de plus, que le CNPA avait raison. Nous étions les seuls à tirer la sonnette d'alarme en manifestant le 29 février.

 

Nous tenions à cet égard à vous remercier de votre forte mobilisation qui a démontré aux Pouvoirs publics que mieux que quiconque, nous connaissons notre métier et que nos craintes de voir nos élèves rencontrer des difficultés face à une réforme aussi rapide, étaient fondées.

 

Mais l'heure n'est plus à compter les points.

 

Nous avons été responsables dans la contestation, soyons-le désormais dans l'application : les élèves, les jeunes ont besoin de nous !

 

Plus que jamais, l'école de conduite joue un rôle primordial dans l'enseignement de la conduite et de la sécurité routière. C'est la faillite des plateformes vantées par les médias, où la formation au code se résume à un QCM sur Internet : l'école de conduite est la seule solution.

 

L'école de conduite se doit d'être exigeante et qui dit exigence, dit cours théoriques, matériel adapté, présence physique, accompagnement quotidien. Parce que le permis de conduire ne s'achète pas : il s'obtient, si et seulement si les fondamentaux de la citoyenneté sur la route sont maîtrisés.

 

L'apprentissage de qualité doit être accessible à tous les jeunes. Le CNPA tient à rappeler son engagement en faveur du dispositif du "permis à un euro par jour", il a ouvert ce chantier avec les Pouvoirs publics.