Le CNPA regrette que les journalistes ne se renseignent pas davantage sur la légalité (ou l'illégalité !) de ces pratiques et rappelle une nouvelle fois que le permis de conduire n'est pas à vendre !

C'est un permis que l'on délivre à l'issue d'une formation, visée par l'État, sanctionnée par un examen dont la partie pratique est encore assurée par l'État.

L'agrément préfectoral permet de valider que l'école de conduite dispose des moyens suffisants pour apprendre à tous à se comporter sur la route.

L'État ne peut pas d'un côté, contrôler ces écoles de conduite agréées et les accompagner dans la démarche qualité qu'elles sont en train de mettre en place, et d'autre part, laisser des plateformes illégales faire croire aux jeunes qu'un autre permis est possible.

Nous ne voulons pas de permis à deux vitesses !

Nous ne voulons pas que les jeunes s'engagent dans une formule dématérialisée soit disant moins chère, de moins bonne qualité, avant d'échouer à l'examen ou pire, de partir sur la route sans y avoir été formé.

L'éducation routière est exigeante car la sécurité de tous sur les routes mérite cette exigence.

C'est pour cette exigence que le CNPA travaille sur un label qualité, ouvert à toutes les écoles de conduite, que nous travaillons  sur de nouvelles solutions de financement dont la dernière, le livret d'épargne pour la sécurité routière a été inscrite dans la loi, pour la sécurité de tous. 

Le CNPA se battra jusqu'au bout.

Nos écoles de conduite ne sont pas le problème : elles sont la solution !