C’est ce qui ressort du « tableau de bord des marchés de consommation de 2012* », publié  le 7 décembre dernier par la Commission européenne.

 

Le marché VO se classe dans le bas du tableau des marchés de biens pour la 3ème année consécutive, les plus mauvais résultats étant enregistrés pour la confiance, la comparabilité et la fréquence des problèmes.

La Commission va lancer très prochainement une étude spécifique sur le VO.

Elle portera sur le cadre réglementaire des différents marchés VO dans l’UE, évaluera les pratiques des vendeurs, et identifiera les principaux problèmes signalés et les plaintes déposées par les consommateurs.

 

Le CECRA sera un des interlocuteurs de la Commission. Il a déjà rencontré la DG "Santé et protection des consommateurs" (DG SANCO), afin de définir des solutions, en particulier en matière de meilleure détection des manipulations du compteur kilométrique. Le CECRA estime qu’un système similaire à celui « CAR-PASS » (Belgique) serait aisé à mettre en place au niveau de l’UE. Il informera aussi la Commission sur d’autres points, notamment les bonnes pratiques des vendeurs VO.

Le CNPA a fait valoir à cette occasion sa campagne de communication basée sur l’affiche VO, et présentant les avantages d’acheter son VO chez un professionnel.

 

Pour plus d’informations sur le 8ème « tableau de bord » de l’UE (en anglais), cliquez ici.

Pour télécharger le communiqué de presse du CECRA (en anglais), cliquez ici.

 

*Le « tableau de bord » est un rapport annuel qui classe les performances de 51 marchés de consommation en fonction de la confiance des consommateurs dans les entreprises, de la comparabilité des offres, du niveau global de satisfaction et de l’incidence des réclamations et des problèmes. D’autres éléments sont aussi pris en considération, comme l’éventail des choix proposés aux consommateurs, la possibilité de changer de tarif ou de fournisseur et les différences de prix entre pays. Cette année, le tableau de bord contient, pour la première fois, des données relatives aux réclamations recueillies selon la méthode définie par la Commission en 2010.