Comme chaque semaine, vous trouverez la note de situation élaborée par le MEDEF dont je vous recommande la lecture.

Parmi les informations, dont certaines ont été reprises dans la presse :
- La Cour constitutionnelle allemande interroge la légalité de la politique monétaire de la BCE. Dans son arrêt du 5 mai, la Cour de Karlsruhe demande à la BCE de justifier dans les trois mois que les objectifs monétaires poursuivis par le rachat massif de titres publics et privés depuis 2015 ne sont pas disproportionnés par rapport à leurs effets économiques et budgétaires. Dans le cas contraire, la Bundesbank devrait alors cesser d'acheter des titres souverains de pays de la zone euro. Cela pourrait avoir des conséquences négatives sur les coûts d'emprunt de ces pays. En réaction, la Commission a réaffirmé«la primauté du droit de l'UE et le fait que l'arrêt de la Cour de Justice de l'UE [de décembre 2018 autorisant cette politique] s'impose à l'ensemble des juridictions nationales».

C'est évidemment l'un des débats clefs de l'Union européenne.

- Prévisions économiques du printemps 2020 : malgré un arsenal complet de mesures nationales et européennes, les Etats membres seront confrontés à une récession profonde et une reprise incertaine en 2020. Le PIB de la zone euro devrait enregistrer une contraction record de 7,75% en 2020, et croître de 6,25% en 2021. Tous les États ont été touchés, mais l’ampleur de la récession et de la reprise sera différente entre Etats.

Selon la Commission, la reprise dépendra de l'évolution de la pandémie dans chaque Etat, de la structure des économies ou encore de la reprise dans les autres États européens. En France, elle prévoit une baisse du PIB de 8,2% en 2020 et une hausse de 7,4% en 2021. Le taux de chômage pourrait atteindre10,1% d’ici fin 2020. Le déficit public devrait atteindre 10% du PIB et la dette 116,5%.

Très cordialement,

Xavier Horent, Délégué Général / PO. Francis Bartholomé, Président national

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