1) A notre demande, la Ministre a répondu à Francis Bartholomé au travers du courrier que vous trouverez ci-dessous.

Il faut en retenir :
- Les remerciements du Gouvernement à l'égard de nos différents métiers, et des actions de solidarité, nombreuses, qui ont été effectuées,
- La clarification de la communication publique à l'égard des Français, en mesure de se rendre dans les activités autorisées, et notamment ceux de l'entreteien-réparation,
- La reconnaissance apportée au dialogue social de Branche, qui a permis, dans le cadre d'IRP-AUTO, la réalisation d'un guide de recommandations sanitaires.
Je vous invite à utiliser ce courrier largement, y compris à l'attention des forces de l'ordre locales et des clients qui rencontreraient encore des diffucultés quant à leur autorisation dérogatoire de déplacement.
Nous avons une réunion avec Agnès Pannier-Runacher demain, dans le cadre du comité stratégique de filière.

 

2) J'attire également votre attention sur quelques extraits de cette dépêche AFP au sujet de Bruno Le Maire, lequel sera auditionné par l'Assemblée national cet après-midi.

Paris, 29 avr 2020 (AFP) - "Mon message est très simple: il faut que nous nous retroussions les manches tous ensemble", a affirmé sur LCI le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, au lendemain de la présentation du plan de déconfinement par le Premier ministre Edouard Philippe.
A l'image du chef du gouvernement, le ministre a appelé à "poursuivre le télétravail" dans "les entreprises où il y a beaucoup de salariés et où il est encore possible", qualifiant cette mesure "d'appropriée pour que les choses se fassent progressivement avec le maximum de sécurité sanitaire".
Il a aussi appelé les commerces qui rouvriront leurs portes le 11 mai à "prendre des mesures de précaution. Il faudra des guides de bonnes pratiques dans tous les commerces", a-t-il estimé.
"Il faut reprendre le travail et il faut qu'un maximum de Français reprennent le travail", a-t-il ajouté, multipliant les appels à la solidarité et ayant parfois recours au terme de "nation" pour inciter ses concitoyens à se mobiliser.
"Le retour à l'activité est indispensable pour la nation française. Nous devons retourner au travail, nous devons reprendre notre activité et nous devons le faire tous ensemble", a-t-il insisté.
Dans son discours de la veille devant les députés, M. Philippe avait mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française si le déconfinement n'était pas mis en oeuvre "progressivement, prudemment".
Pour cette année, le gouvernement table sur une forte récession avec une chute du PIB de 8%, la dégringolade la plus brutale depuis 1945.
M. Le Maire a également tenu à souligner que le gouvernement travaillait de manière "totalement solidaire" pour faire face à la crise et il a démenti à son tour l'existence de tensions au sein de l'exécutif, comme l'avait déjà fait la veille le président Emmanuel Macron.  
"Personne ne comprendrait, pas un Français, que nous ne soyons pas tous mobilisés au gouvernement, dans la majorité pour aider les Français et soutenir la France", a souligné le ministre, dont le nom circule dans la presse comme successeur éventuel de M. Philippe à Matignon.
 
Concernant les mesures pour relancer l'économie française, il a estimé que le gouvernement ne présenterait "certainement pas" avant la rentrée, en septembre ou en octobre, son plan de relance de l'économie française, assurant qu'il fallait avancer étape par étape.
Plus généralement, il a insisté sur le besoin d'un plan de relance européen: "rien ne serait pire que d'avoir la France qui prend certaines dispositions pour son plan de relance et l'Allemagne qui ne prendrait pas des dispositions similaires".
Selon lui, "il faut que la relance soit elle aussi massive et que notamment l'Union européenne réponde présent et vienne soutenir les plans de relance nationaux".
Dans cette période de crise, avec des entreprises qui risquent la faillite ou qui subissent de fortes pertes en Bourse, M. Le Maire a annoncé le renforcement des mesures pour renforcer le contrôle sur les investissements étrangers.

 
3) Sachez que le CNPA est en train de finaliser ses propositions dans le cadre de son plan "R3" "Plan de Relance Rapide et Responsable", dans le cadre d'une stratégie globale à articuler avec nos partenaires industriels et nos partenaires sociaux dans le cadre de la PFA et du comité de filière automobile.
Le calendrier de ce plan sera à préciser avec celui que semble annoncer le Ministre de l'Economie, même si des premières mesures de sauvegarde des entreprises seront tout-à-fait indispensables le plus rapidement possible.

 

4) Enfin, s'agissant du chômage partiel, dont l'adaptation du dispositif a été annoncée hier par le Premier Ministre, le CNPA vous tiendra naturellement informés des mesures qui n'ont, semble-t-il, pas encore été arrêtées. Mais force est de constater que les conditions ne seront pas réunies au-delà du 11 mai, pour permettre à l’économie française de tourner à plein régime. Il faudra en tirer les conséquences, notamment en maintenant les mesures d’accompagnement des entreprises. Selon nous, la possibilité de recourir au chômage partiel devra donc, par exemple, aller au-delà du 1er juin. 
Dans un grand nombre de secteurs, les modèles économiques seront remis en cause. Les entreprises ne pourront assumer à la fois les surcoûts et les baisses d’activité, accentuées par l’incertitude.

Je vous invite à nous transmettre toutes vos propositions au moyen de l'adresse mail avecvous@cnpa.fr

Bien à vous,

Xavier Horent, Délégué Général / PO. Francis Bartholomé, Président national

Lire le courrier