Le CNPA accueille favorablement le principe d’un plan de relance centré sur l’automobile. Il regrette cependant qu’une part trop importante soit accordée à la seule composante industrielle - constructeurs et équipementiers - de la filière, au détriment de la distribution et des services de l’automobile qui concentrent 90 000 entreprises et 450 000 emplois.

Ce plan, tout à fait nécessaire, reste insuffisant.

La mise en place d’une « prime à la casse » en contrepartie de l’acquisition de seuls véhicules neufs ne répondra que partiellement aux difficultés économiques et financières des acteurs du commerce et de la réparation automobile.

Au moment où les stocks de véhicules d’occasion sont exceptionnellement importants, cette mesure viendra renforcer la perturbation de ce marché au risque d’entraîner des défaillances d’entreprise.

Pour des raisons autant sociales qu’environnementales, le CNPA rappelle qu’il avait préconisé une « prime de réduction carbone » s’appliquant pour l’achat de véhicules neufs comme de véhicules d’occasion récents. Cette mesure aurait incontestablement permis d’accélérer le renouvellement massif du parc.

Concernant la durée annoncée de cette « prime à la casse », le CNPA s’interroge sur les conséquences à attendre dès 2010. Fort de l’expérience des « balladurettes » et des « juppettes », le CNPA demande qu’une réflexion soit engagée sans délai sur la pérennisation de cette prime et sur son extension aux véhicules d’occasion récents.

Si l’application du dispositif aux véhicules utilitaires légers est une mesure positive, le CNPA constate qu’aucune initiative spécifique n’a été prise notamment pour les véhicules industriels et la location de véhicules.

Enfin, le CNPA regrette qu’aucune disposition relative à la gestion et à la maintenance du parc n’ait été retenue et renouvelle sa demande d’une TVA à taux réduit sur les opérations d’après-vente liées à la sécurité et à l’environnement.

 

Communiqué Annonce Plan de Relance


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