En effet, ce qui est considéré à tort comme une modernisation et une simplification du dialogue social, représenterait notamment pour les chefs d’entreprises de ces TPE :

  • des lourdeurs administratives et, inévitablement, de nouveaux contentieux ;
  • un empiètement sur les missions et actions des branches professionnelles ;
  • des effets négatifs sur l’emploi de ce type d’entreprises qui, rappelons-le, ont créé près de 1 200 000 emplois sur les trente dernières années.

 

Les chefs d’entreprise de moins de 11 salariés réclament simplement qu’on puisse leur laisser la liberté de dialoguer directement avec leurs salariés sans une quelconque immixtion extérieure, directe ou indirecte. Dialogue qui s’exerce déjà de façon naturelle et directe dans leurs entreprises.

Selon une étude pour la CGPME réalisée début février, 99% des chefs d’entreprises des TPE pensent que la relation directe entre le chef d’entreprise et les salariés, est essentielle à un dialogue social apaisé. Affirmation qu’appuient 92% des salariés de ces mêmes entreprises.

Les négociations sur la « modernisation du dialogue social » se sont donc écartées de l’objectif initial d’allègement des seuils sociaux, véritables freins à l’emploi, pour s’orienter vers les TPE.

Le CNPA se joint à la CGPME pour refuser toute forme de représentation dans les entreprises de moins de 11 salariés, portant ainsi la voix de millions de chefs d’entreprise, tous secteurs d’activités confondus. La priorité absolue est de redonner confiance aux chefs d’entreprises comme à leurs salariés au lieu de complexifier leur dialogue, et de déverrouiller les possibilités d’embauches plutôt que d’imposer des contraintes supplémentaires.

 

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